Seconde partie du documentaire "Ia Orana Tahiti".
Les îles Marquises enfin, offrent le spectacle fascinant de ses montagnes et de ses enfants qui respirent la joie de vivre. Christian Zuber évoque la légende des statues Tiki qui y sont sacrées.
Sur la plage de Rangiroa où l'équipe se rend pour observer la récolte du coprah, elle découvre des morceaux de plastique rejetés par la mer, ce que Christian Zuber interprète comme un signal d'alarme. Puis ils partent à la recherche des lori-nonettes bleues en voie d'extinction à cause des merles des Moluques introduits par l'homme il y a soixante dix ans.
Sur l'île de Moorea, Zuber rencontre François Ravello, un peintre français qui vit là avec sa famille, sans téléphone ni télévision et qui se déguise devant la caméra.
Cap sur l'archipel des Gambiers qui a connu un destin tragique : des marins français l'ont colonisé et y ont apporté la peste marine, décimant la population et ne laissant que quelques survivants. L'équipe suit une femme dans une église toute décorée de nacre et assiste à la messe dite en tahitien. Plus tard, ils participent à une pêche traditionnelle à la guirlande. Zuber assiste à une fête nocturne pour le départ d'un médecin français qui soignait les lépreux depuis six ans. Au cours de cette fête mélancolique, le rituel des colliers est célébré en guise de remerciement au jeune médecin.
Le film se termine par un remerciement aux Polynésiens avec lesquels ils ont chantés, dansés et surtout pris 'le temps de vivre".
Christian Zuber est un documentariste animalier, journaliste, écrivain, producteur, conférencier. Il est connu du grand public grâce à ses émissions Caméra au poing diffusées à la télévision de 1972 à 1981 et à ses conférences à Connaissance du Monde. Il est l'un des pionniers de la protection de la nature et de l'environnement.
